Tourner la page
Dans la vie, nous rencontrons des épreuves dans lesquels il faut se surpasser, vivre ou survivre. Mettre des mots sur notre vécu peut nous aider à prendre du recul, à tourner la page pour aller de l’avant.
Écrire peut vous faire du bien. C'est un exutoire car raconter sa douleur permet de se libérer d'un poids. C'est aussi un moyen de témoigner d'une épreuve. Partager son histoire permet de se sentir moins seul dans le tourbillon des émotions qui ont pu vous traverser, et qui sait, de pouvoir aider d'autres personnes dans la même situation. L’écriture est un outil qui peut resserrer des liens et apaiser les blessures.
Écrire le traumatisme
Nous vivons parfois des expériences fortes, voire violentes qui provoquent des chocs émotionnels. Ces événements éprouvants nous sidèrent, nous transforment. Parfois, ils deviennent une prison dont nous n'arrivons plus à sortir. Les relater, les expliquer, les voir écrits sont un moyen de les ancrer ailleurs qu'en nous. Cela permet de prendre du recul, de moins les ressasser et de s'en libérer pour essayer d'avancer.
Écrire la peine
Marcel Pagnol a dit : "Telle est la vie des hommes. Quelques joies, très vite effacées par d'inoubliables chagrins. Il n'est pas nécessaire de le dire aux enfants."
La peine, le chagrin peuvent nous pétrifier. L'envie de se figer dans le temps, de ne plus avancer sans celui ou celle qui nous a quitté. Pouvoir raconter son souvenir, pouvoir décrire ses émotions liées à la perte, c'est l'occasion de terminer un chapitre, de refermer un livre pour pouvoir en ouvrir un autre. Le livre nous le rappelle et l'on peut recommencer à avancer sans avoir peur d'oublier, sans la culpabilité de continuer sans lui, sans elle.
Écrire la lutte
Lorsque nous sommes victime d'un accident, frappé par la maladie, il faut lutter pour vivre, survivre, revivre. Cette lutte est difficile, avec des hauts, des bas, des moments de colère, des moments où l'on a cru qu'on n'y arriverait pas, qu'on ferait mieux de renoncer. Et puis l'espoir, notre courage, cette force incroyable en nous que l'on ne soupçonnait pas. On apprend la résilience et au terme de cette lutte, nous voilà vivant, avec un nouveau regard sur la vie. Écrire cette lutte, c'est réfléchir à ce qu'on a traversé, prendre conscience de notre force et partager son expérience avec ceux qui luttent encore.