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Fin de vie

Il y a des fois où la maladie finit par vaincre, où malgré nos forces et notre courage, on sait qu’on ne gagnera pas. Dans ce moment difficile, il y a des choses que l’on souhaite dire à nos proches. Mais il est parfois difficile d’avoir les mots, de les prononcer. On préfère alors les écrire. Mon travail est de vous accompagner dans ce récit afin de vous permettre de transmettre, d’exprimer tout ce qui vous tient à cœur.

Écrire l’amour

On ne dit jamais assez aux gens qu'on les aime. Il y a une forme de pudeur, comme si ces trois petits mots semblaient évidents. Pourtant, ils ne le sont jamais vraiment. Lorsqu'on sait que l'on va partir, il est essentiel de dire que l'on tient à nos proches, à nos amis. L'écrire, c'est l'assurance que nos mots resteront après notre départ. C'est aussi le moyen de laisser un peu de nous à nos proches, d'avoir quelque chose à laquelle se raccrocher lorsque la peine est trop grande.

Écrire ce qui compte

Raconter ce qui a compté pour vous, ce qui vous a marqué, les instants de bonheur que vous avez partagés. Se remémorer ces beaux souvenirs, c'est un cadeau pour soi. C'est aussi figer ces instants qui ont compté pour qu'ils ne disparaissent pas avec le temps. C'est ancrer sa mémoire dans celles des autres et partager avec eux ce qui a été important à vos yeux.

Écrire ce qu’on veut laisser

Nous souhaitons tous laisser une trace de nous. Transmettre des valeurs, des conseils pour que nos proches souffrent moins, fassent mieux que nous. C'est une forme de testament philosophique pour que nos expériences, notre vie, servent à ceux que nous aimons.

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